(A.P.Hawzah)-Les pays du monde, en particulier les pays du monde islamique, ont unanimement condamné l'acte d’agression du régime d’Occupation sioniste qui a attaqué ce samedi des cibles en Iran et l’ont qualifié de « violation de la souveraineté nationale et des lois internationales. »
Le ministère malaisien des Affaires étrangères a condamné dans un communiqué les frappes militaires du régime israélien et a déclaré que l'agression constituait une violation flagrante du droit international et portait gravement atteinte à la stabilité régionale.
« La Malaisie appelle à une cessation immédiate des hostilités et à la fin du cycle de la violence », peut-on lire dans le communiqué.
Il a souligné que les exactions sans discontinuité d'Israël en toute impunité ont gravement affecté et continueront d'affecter la sécurité et la stabilité future de l'Asie de l’Ouest, poussant la région au bord d'un conflit plus large.
Le ministère pakistanais des Affaires étrangères a condamné les frappes militaires israéliennes contre l'Iran. Le Pakistan condamne fermement les frappes israéliennes contre la République islamique d'Iran aux premières heures du samedi. « Les frappes militaires israéliennes contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République islamique d'Iran constituent une grave violation de la Charte des Nations Unies et du droit international. Ces frappes compromettent la voie vers la paix et la stabilité régionales et constituent également une escalade dangereuse dans une région déjà instable. Israël porte l'entière responsabilité du cycle actuel d'escalade et d'expansion du conflit dans la région. Nous appelons le Conseil de sécurité de l'ONU à jouer son rôle pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales et à prendre des mesures immédiates pour mettre un terme à l'irresponsabilité israélienne dans la région et à son comportement criminel », insistent le ministère.
Le Premier ministre pakistanais Muhammad Shehbaz Sharif a également déclaré que son pays condamnait fermement l'acte d'agression israélien contre l'Iran et qu'il se tenait aux côtés de l'Iran et de ses autres voisins pour la paix. Il a également exhorté toutes les parties impliquées dans le conflit à agir avec retenue pour éviter une nouvelle escalade. Sur son compte X, le Premier ministre a posté : « Profondément préoccupé par le récent acte d'agression israélienne contre l'Iran. De telles actions menacent non seulement la paix et la stabilité régionales, mais encore violent les principes de souveraineté et de droit international. »
Le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, en guerre avec Israël à Gaza, a déclaré samedi qu'il condamnait fermement les frappes israéliennes sur des cibles militaires en Iran. « Nous condamnons dans les termes les plus vifs l'agression sioniste contre la République islamique d'Iran et le ciblage de sites militaires dans plusieurs provinces », a déclaré le mouvement dans un communiqué, qualifiant cette action de « Violation flagrante de la souveraineté iranienne » et d' « escalade qui menace la sécurité de la région ».
Les Émirats arabes unis ont fermement condamné l'attaque israélienne contre l'Iran, exprimant leur « Profonde préoccupation » face à la poursuite de l'escalade et à ses conséquences sur la sécurité et la stabilité régionales. Le ministère des Affaires étrangères du pays a souligné « l'importance de faire preuve de la plus grande retenue » pour atténuer les risques et empêcher l'expansion de l'échelle du conflit. Dans un communiqué, il a ajouté que les Émirats arabes unis soulignent « la nécessité de résoudre les différends par des moyens diplomatiques, plutôt que par la confrontation et l'escalade ».
L'Irak a également condamné la frappe aérienne israélienne visant les positions iraniennes, qualifiant l'assaut de partie des « politiques agressives » de l’entité sioniste occupante qui contribuent à l'escalade des tensions dans la région. Dans une déclaration officielle, le porte-parole du gouvernement irakien, Basim Alawadi, a déclaré : « L'entité sioniste occupante poursuit ses politiques agressives et élargit le conflit dans la région par des attaques flagrantes qu'elle mène en toute impunité. » Il a décrit la frappe aérienne comme une agression directe contre l'Iran, soulignant la désapprobation de l'Irak face à la violence en cours. « L'Irak a mis en garde contre les graves conséquences résultant du silence de la communauté internationale sur les exactions barbares de l'entité sioniste », a-t-il rappelé.
"Le gouvernement yéménite a condamné avec force l'agression du régime sioniste contre l'Iran, y compris les attaques sans discontinuité contre les civils en Palestine, au Liban, en Syrie et maintenant cette nouvelle agression contre l'Iran », a déclaré Alawadi.
Dans un communiqué, le gouvernement de Construction et de Changement du Yémen a fermement condamné l'agression du régime sioniste contre l'Iran. Le communiqué exprime sa solidarité avec la nation et le gouvernement iraniens, qui ont été attaqués en raison de leur détermination à défendre les droits des deux nations, la Palestine et le Liban. « La position de l'Iran en faveur de la question palestinienne est connue, et le soutien de l'Iran à la Résistance contre les envahisseurs et les agressions du régime d’Occupation israélien est une fenêtre d'espoir pour les nations de la région. »
Le mouvement yéménite Ansarullah a également publié un communiqué condamnant l’agression ratée du régime sioniste contre l'Iran, la décrivant comme une « violation du droit international ». Ils ont souligné que l’attaque contre la République islamique d'Iran découle des positions officielles et populaires inébranlables de Téhéran en faveur de la cause palestinienne.
L'État du Qatar a exprimé sa ferme condamnation et sa dénonciation de l'attaque israélienne contre la République islamique d'Iran, considérant cet acte comme une violation flagrante de la souveraineté de l'Iran et une violation claire des principes du droit international. Le ministère des Affaires étrangères qatari exprime la profonde préoccupation de l'État du Qatar concernant les graves répercussions qui pourraient résulter de cette escalade, et exhorte toutes les parties concernées à faire preuve de retenue, à résoudre les différends par le dialogue et les moyens pacifiques, et à éviter tout ce qui pourrait déstabiliser la sécurité et la stabilité dans la région. Le ministère a voulu donner l’écho à l'appel de l'État du Qatar à la communauté internationale pour intensifier les efforts visant à désamorcer la situation, à réduire les tensions et à mettre fin aux souffrances des peuples de la région, en particulier à Gaza et au Liban.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a publié une déclaration condamnant fermement la récente agression du régime sioniste contre la République islamique d'Iran, survenue samedi matin. Cet incident a coïncidé avec une frappe aérienne barbare contre la Syrie. Le ministère a déclaré que ces attaques constituent une violation manifeste de la souveraineté et de l'intégrité des territoires iranien et syrien, ainsi qu'une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies.
De même, le ministère koweïtien des Affaires étrangères a exprimé sa ferme condamnation de l'agression militaire du régime sioniste contre la République islamique d'Iran. Il a souligné que cette agression reflète la politique de Tel-Aviv visant à créer le chaos en violant la souveraineté des nations et en mettant en danger la sécurité régionale.
En outre, le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné l'agression du régime sioniste contre l'Iran, déclarant que « l'Égypte dénonce toute action qui menace la sécurité et la stabilité de la région ». Ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat au Liban et à Gaza.
Les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de la Syrie et de l'Égypte ont également eu des entretiens téléphoniques avec le ministre iranien des Affaires étrangères et ont condamné les actes d'agression israéliens contre la République islamique.
Dans le même temps, le ministère jordanien des Affaires étrangères a réagi par déclarer que l'agression du régime sioniste contre l'Iran viole la souveraineté et le droit international, contribuant à l'aggravation des tensions dans la région.
En outre, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire afghan a condamné l’agression du régime sioniste contre l’Iran, la qualifiant de tentative d’escalade de la violence dans la région.
De même, le ministère libanais des Affaires étrangères a dénoncé l’agression contre la République islamique d’Iran, la qualifiant de violation de la souveraineté de l’Iran et de menace dangereuse pour la sécurité et la stabilité régionales.
Par ailleurs, le Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse a condamné dans un message sur son compte X l’escalade dangereuse de la violence au Moyen-Orient, y compris les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran, soulignant que les hostilités doivent cesser de tous côtés pour éviter l’aggravation de l’escalade régionale.
Dans un communiqué, le ministère bahreïni des Affaires étrangères a condamné l’agression du régime sioniste contre l’Iran, exprimant son inquiétude face à l’escalade des tensions et des opérations militaires au Moyen-Orient.
De même, le ministère algérien des Affaires étrangères a fermement condamné l'agression de l'armée d'occupation israélienne contre l'Iran, soulignant sa solidarité avec le peuple iranien et considérant l'attaque israélienne comme une violation claire de la souveraineté nationale, de la Charte des Nations Unies et des principes du droit international.
Il a souligné la « ferme responsabilité de la communauté internationale de contenir le régime d'occupation israélien et de mettre fin au conflit multilatéral dans la région du Moyen-Orient ».
En outre, le ministère russe des Affaires étrangères a appelé à la fin de la « provoquer l’Iran », décrivant les tensions croissantes entre l'Iran et le régime sioniste comme une « menace sérieuse pour la stabilité et la sécurité dans la région ».
Plusieurs pays occidentaux dont la France et la Grande-Bretagne ont appelé à la retenue sans condamner le crime.